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Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - François-Joseph I??, né le 18 août 1830 à Vienne et mort le 21 novembre 1916 dans la même ville, est empereur d?Autriche et roi apostolique de Hongrie. Membre de la Maison de Habsbourg-Lorraine, il règne sur l'Autriche et la Hongrie du 2 décembre 1848 au 21 novembre 1916. François Joseph Charles de Habsbourg-Lorraine naît le 18 août 1830 à 9h45 au château de Schönbrunn à Vienne2. Petit-fils de l'empereur François Ier, il est le fils aîné de l?archiduc François-Charles et de la princesse Sophie de Bavière. François-Joseph est l'aîné d'une fratrie de cinq. Il a trois frères et une s?ur : Ferdinand Maximilien Joseph Marie (1832-1867), archiduc d?Autriche et empereur du Mexique. Charles-Louis Joseph Marie (1833-1896), archiduc d?Autriche, ancêtre de l?actuel chef de la dynastie. Marie-Anne Caroline Pia (1835-1840), archiduchesse d?Autriche. Louis Victor Joseph Antoine (1842-1919), archiduc d?Autriche. Au début de son règne, le jeune empereur vit quelques relations amoureuses épisodiques, notamment avec sa cousine Élisabeth de Habsbourg-Hongrie, une jeune veuve qui, bien des années plus tard, plaira énormément à son gendre le roi Alphonse XII d'Espagne. Plus sérieusement, sa mère l'archiduchesse Sophie, faute d'avoir pu fiancer son fils à la princesse Anne de Prusse (1836-1918), nièce du roi de Prusse, décide de lui faire épouser Hélène en Bavière, fille du duc Maximilien en Bavière. La rencontre entre les deux futurs époux est organisée dans la résidence impériale d?été de Bad Ischl, le 18 août 1853, pour le vingt-troisième anniversaire de François-Joseph. Hélène est accompagnée de sa mère et de sa jeune s?ur Élisabeth dite « Sissi ». Or, à la surprise générale, l'empereur tombe immédiatement amoureux de cette dernière qui n'a que 15 ans. Dès le lendemain de l'entrevue, il annonce son intention de l'épouser. François-Joseph épouse Élisabeth à Vienne le 24 avril 1854. Le début du mariage n'est pas heureux, Sissi souffrant de la pesante étiquette habsbourgeoise tout comme de l'influence qu'exerce sa belle-mère sur son époux. Si celui-ci adore sa femme, ses obligations le tiennent éloigné d'elle comme tout monarque de l'époque. Au fil du temps, l'impératrice affichera un dégoût de plus en plus net pour la vie de couple, surtout après la mort en bas âge de leur première fille Sophie en 1857. À partir de la fin des années 1880 se forge l'image de l'« alte Herr » (le « vieux monsieur » en français), du vieux monarque symbole vivant et ciment de la Double monarchie11. Le portrait de l'empereur est omniprésent dans les lieux publics. Un véritable culte populaire s'organise autour de sa personne, comme le montrent les jubilés organisés en 1898 et 1908. Toutefois cette incontestable popularité de l'empereur souligne aussi la fragilité de l'État austro-hongrois, dont le principal facteur d'unité est le simple lien dynastique. Mais la célébration de l'empereur concerne également la famille des Habsbourg-Lorraine, à laquelle François-Joseph appartient. En effet, la centaine d'archiduc qui la composent jouent un rôle dans la diffusion de la popularité de personne impériale : par leur présence dans l'armée et leur dispersion dans les provinces, ces membres de la famille impériale contribuent à la mise en place du culte à la personne et à la famille de François-Joseph (dont ils sont un peu les représentants) dans l'ensemble de l'empire11. L'armée austro-hongroise joue un rôle non négligeable dans l'adhésion des populations de la double monarchie à la personne du souverain. Enfin, garant du caractère multinational de l'armée de la double monarchie, François-Joseph s'oppose vigoureusement à partir de 1903 à la politique hongroise qui vise à la mise en place d'unités hongroises cantonnées en Hongrie12. Au sein de l'armée, l'encadrement est personnellement et fidèlement attaché à la personne du souverain, lié par un serment de fidélité, alors que François-Joseph montre son attachement à l'armée de mu. N° de réf. du vendeur PF3567
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