Edité par Paris : Gallimard, 1975
Vendeur : MW Books, New York, NY, Etats-Unis
Edition originale
EUR 55,13
Autre deviseQuantité disponible : 1 disponible(s)
Ajouter au panierFirst Edition. Very good paperback copy; edges somewhat dust-dulled and nicked. Remains quite well-preserved overall. Physical Description: 245 pages; 19 cm. Subjects: 1939-1945; Fiction; Guerre mondiale (1939-1945) Romans; World War, 1939-1945 Fiction. 1 Kg.
Edité par Paris : Gallimard, 1975
Vendeur : MW Books Ltd., Galway, Irlande
Edition originale
EUR 48
Autre deviseQuantité disponible : 1 disponible(s)
Ajouter au panierFirst Edition. Very good paperback copy; edges somewhat dust-dulled and nicked. Remains quite well-preserved overall. Physical Description: 245 pages; 19 cm. Subjects: 1939-1945; Fiction; Guerre mondiale (1939-1945) Romans; World War, 1939-1945 Fiction. 1 Kg.
Edité par Gallimard, Paris, 1990
Vendeur : Von Meyenfeldt, Slaats & Sons, Breda, Pays-Bas
Edition originale
EUR 50
Autre deviseQuantité disponible : 1 disponible(s)
Ajouter au panierHard Cover. Etat : Bon Etat. Edition originale. 1230 p. Size: 2k2.
Edité par Calmann-Lévy, 1945
Vendeur : Librairie de l'Avenue - Henri Veyrier, Saint-Ouen, FR, France
Edition originale
EUR 57
Autre deviseQuantité disponible : 1 disponible(s)
Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon état. Edition originale. Édition originale. In-12 demi chagrin vert 18,5 cm sur 12,3. Dos à 4 faux-nerfs carrées. 178 pp. Plats de toile grise. Dos insolé. et denier plat taché. Pages brunies. Première de couverture conservée. Sinon Bon état d'occasion. Roman consacré à la seconde guerre mondiale.
EUR 8 000
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Ajouter au panierParis, Calmann-Lévy, (juin) 1945. 1 vol. (120 x 185 mm) de 178 p., [1] et 1 f. Broché, non coupé, sous coffret. Édition originale. Un des 200 premiers exemplaires sur Outhenin-Chalandre (n° 86). Le premier livre de Romain Gary en français, six mois après sa parution originale en anglais, à Londres.Jointe, magnifique lettre autographe à Maurice Nadeau, le remerciant pour la longue chronique qu?il a consacrée à Éducation européenne. Gary y annonce son « nouveau livre » [Tulipe qui sera publié par Calmann-Lévy en juin 1946], évoquant également Albert Camus. Les deux hommes ne se connaissent pas encore mais Camus - peut-être grâce à Nadeau - lira Éducation européenne. Ce sera le début d'une relation littéraire et amicale forte entre les deux hommes. Pour l'heure, c'est un Romain Gary ému et reconnaissant qui s'adresse à Maurice Nadeau : « Cher Monsieur, Je m'excuse du retard considérable que j'ai mis à répondre à votre lettre et à vous remercier, aussi, de l'article si généreux que vous avez bien voulu consacrer à Éducation européenne dans Combat. Je pense que la façon la plus sûre, la seule façon de vous remercier, est de justifier, par mon nouveau livre, la confiance que vous semblez mettre en moi. Ce livre est sur le point d'être terminé, mais si je ne puis, pour le moment, vous donner un extrait à publier, pour la raison suivante : j'ai plus ou moins promis ce manuscrit à une revue dont le titre m'échappe. Je crois que c'est Les Temps nouveaux ou Les Temps modernes ou quelque chose comme ça - dont le directeur futur, M. Sartre, m'a assez longuement parlé à mon avant-dernier passage à Paris. Si cette revue ne se matérialise pas ou s'il apparaît contrairement à ce qu'il me paraît, que je n'ai fait aucune promesse à personne et en particulier pas à M. Sartre, je serais très heureux de vous soumettre mon nouveau livre pour que vous puissiez y choisir un bon morceau. Je m'excuse d'entrer dans ces détails idiots, mais la vérité est que je ne sais plus très bien ce que j'ai promis et ce que je n'ai pas promis et à qui. Je crois que Albert Camus pourrait vous expliquer ma situation un peu compliquée ; je sais que vous le connaissez. Je m'excuse d'ailleurs de vous importuner avec ces détails ridicules. En attendant, je ne puis que répéter encore une fois ceci : je ferais de mon mieux pour justifier la confiance que vous avez mis en moi. Romain Gary. » Cette lettre marque l'entrée officielle de Gary en littérature, sous le haut parrainage de Maurice Nadeau qui lui consacrera rien de moins que quatre articles. Dans Combat - dirigé par Camus -, Nadeau souligne que « s'il ne fait pas de doute que demain le nom de Romain Gary et de son roman Éducation européenne soient sur toutes les lèvres, c'est qu'il n'a pas écrit un roman de résistance, mais ?le' roman de la Résistance, ou plus exactement, puisque ce vocable a déjà pris un sens étroit, il a écrit l'histoire de la lutte des peuples opprimés d'Europe sous la schlague fasciste, et ce, en un ouvrage qui ne compte pas deux cents pages, ce qui montre en passant qu'une fresque de cette ampleur et de cette importance n'a pas besoin des eaux du roman-fleuve bavard tout juste propres à l'y noyer ». Gary, ahuri par le succès, s'en émeut dès le début du mois d'août auprès de Raymond Aron, son premier lecteur et celui par qui beaucoup était arrivé : « Qu'est-ce qui se passe ? Je reçois des lettres ahurissantes d'Albert Camus, la lettre la plus belle, la plus émouvante que vous pouvez imaginer de Roger Martin du Gard ainsi que des épîtres absolument invraisemblables de quatre ou cinq types qui se disent écrivains et qui ont tous des revues » (Lettre de Romain Gary à Raymond Aron, datée du 8 août 1945, conservée dans les archives personnelles de Raymond Aron, citée par Olivier Gariguel). Écrit pendant la guerre que Romain Gary mena au sein du groupe de résistance « Lorraine », ce premier roman, d'abord publié en anglais à la fin de 1944, fit du jour au lendemain la gloire de son auteur. Ce dernier est encore à son poste de capitaine de l'état-major de Londres quand le roman, devenu L'Éducation européenne, paraît en France ; le choix du titre revenait à Pierre Calmann : « Le titre que je préfère pour votre ouvrage est : L'Éducation européenne. Je trouve que les autres sont nettement moins bons ». La version française est retravaillée entre novembre 1944 et mars 1945, et le texte, considérablement remanié : « la dépolonisation et l'Européanisation seront les deux mamelles de la gloire de Romain Gary [.] toutes les mentions de la libération de la Pologne sont supprimées dans la version française pour être remplacées par des invocations toutes nouvelles de l'Europe. Le français ayant une vocation plus universaliste que la langue polonaise, c'est en français désormais que le partisan ?européen' Adam Dobranski, qui perd son accent, écrira son poème » (David Bellos, Le Malentendu, L'histoire cachée d'Éducation européenne, Cahiers de l'Herne). Le livre, dédié à un jeune compagnon du groupe Lorraine, Robert Colnacap, paraît au début de l'été 1945. Naissance d'un écrivain, qui obtient le Prix des Critiques le 7 novembre 1945. Magnifique exemplaire.