EUR 60
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt. L.A.S., sd [samedi, septembre 1853], 1p 1/2 in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). « Monsieur, C'est Mr Legondet (?) qui présidera pendant le mois d'octobre et il est possible que la remise à un long terme soit refusée. Si donc il ne s'agit pour M. Karr que d'avancer un peu le jour de son départ, il fera bien d'être à Paris le 5 octobre. S'il ne pouvait arriver que la semaine suivante, il ferait bien d'écrire au Président pour lui demander la remise. J'ai lu l'article & je ne comprends pas plus ce procès que je ne comprends celui que nous avons si complètement gagné. Recevez je vous prie, Monsieur, l'assurance de mes sentiments bien dévoués. Paillard de Villeneuve ». Sympathique lettre au moment du procès intenté contre Lebarbier et Karr suite à un article de ce dernier dans le journal Paris. Ils furent poursuivis pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement » et Lebarbier en plus pour « publication d'un journal politique sans cautionnement ». L'article incriminé avait été publié le 13 août 1853 et le jugement eut lieu le 16 novembre 1853. Karr y critiquait l'empereur. [129-2].
EUR 60
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Ajouter au panierCouverture rigide. Etat : Bon. Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt. L.A.S., 8 octobre 1853, 1p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). « Monsieur, j'ai écrit à M. Karr pour lui communiquer mes impressions mais l'issue de l'affaire est nécessairement subordonnée à l'attitude qu'il croira devoir prendre à l'audience & aux explications qu'il pourra donner. D'après ce qu'il m'a dit dans sa dernière lettre, je doute qu'il se présente. Recevez, monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués. Paillard de Villeneuve ». Sympathique lettre au moment du procès intenté contre Lebarbier et Karr suite à un article de ce dernier dans le journal Paris. Ils furent poursuivis pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement » et Lebarbier en plus pour « publication d'un journal politique sans cautionnement ». L'article incriminé avait été publié le 13 août 1853 et le jugement eut lieu le 16 novembre 1853. Karr y critiquait l'empereur. [129-2].
Date d'édition : 1851
Edition originale Signé
EUR 3 450
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Ajouter au paniercouverture souple. - s.l. [Paris] 12 juin (1851), 11,5x17,9cm, 4 pages sur un bifeuillet. - | « Tu es le soleil de mon âme et la joie de mes yeux » |* Lettre autographe très probablement inédite signée adressée par Juliette Drouet à son amant Victor Hugo, quatre pages rédigées à l'encre noir sur un bifeuillet. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, pli unifiant les deux feuillets renforcé d'une fine bande de papier encollé à peine perceptible. Absente de la très complète édition en ligne des lettres de Juliette Drouet à Hugo du Centre d'Études et de Recherche Éditer/Interpréter (Université de Rouen-Normandie). Très belle déclaration d'amour et d'admiration de Juliette Drouet, le lendemain de la plaidoirie d'Hugo défendant son fils. Charles Hugo avait été traduit devant les assises, et condamné malgré l'intervention de son père, pour avoir vaillament fustigé la mise à mort de Claude Montcharmont. Le grand amour d'Hugo adresse cette lettre en des temps troublés, où père et fils se retrouvent au devant de la scène pour leurs prises de position abolitionnistes. Scandalisé par l'exécution de Montcharmont, un braconnier du Morvan de 29 ans, Charles Hugo fait paraître un article dans l'Evénement qui lui vaut un procès pour atteinte au respect dû aux lois : la Seconde république n'existe déjà plus que de nom, et la presse fait l'objet d'attaques fréquentes, encore aggravées ici par la notoriété des Hugo. Victor tient à défendre son fils et livre un plaidoyer resté célèbre : "Mon fils, tu reçois aujourd'hui un grand honneur, tu as été jugé digne de combattre, de souffrir peut-être, pour la sainte cause de la vérité. A dater d'aujourd'hui, tu entres dans la véritable vie virile de notre temps, c'est-à-dire dans la lutte pour le juste et pour le vrai. Sois fier, toi qui n'est qu'un simple soldat de l'idée humaine et démocratique, tu es assis sur ce banc où s'est assis Béranger, où s'est assis Lamennais !" Malgré l'historique intervention d'Hugo, Charles est condamné à six mois de prison et 50 francs d'amende - une décision que fustige amèrement Juliette, submergée par l'angoisse à l'issue du procès : "J'ai beau savoir que cet arrêt inique est non seulement supporté avec courage par vous tous, mais accepté avec orgueil et avec joie par le plus directement intéressé dans cette malheureuse condamnation, la fatigue et l'inquiétude que j'ai éprouvé pendant toute cette interminable journée d'hier m'a laissée une douloureuse courbature physique et morale". 12 juin jeudi matin 7h [1851] Bonjour, mon pauvre sublime petit homme, bonjour, mon pauvre généreux homme. [.] Pourvu que l'émotion et la fatigue ne t'aient pas fait mal. [.] Jusque là ma pensée sera si souvent de la crainte à l'espérance et de l'espérance à la crainte avec cela que j'ai la tête brisée depuis hier. J'ai beau savoir que cet arrêt inique est non seulement supporté avec courage par vous tous, mais accepté avec orgueil et avec joie par le plus directement intéressé dans cette malheureuse condamnation, la fatigue et l'inquiétude que j'ai éprouvé pendant toute cette interminable journée d'hier m'a laissée une douloureuse courbature physique et morale dont je n'ai pas encore pu triompher jusqu'à présent. Je compte beaucoup sur la salutaire réaction que me causera le bonheur de te savoir pas plus satisfait que ce jour dernier [.] Ce que je sais ce qui ne s'embrouille jamais dans mon cur c'est que je t'aime à l'adoration et que tu es le soleil de mon âme et la joie de mes yeux. Superbe lettre, témoignage du désir commun de justice qui habitaient les plus célèbres amants du XIXe siècle. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].
Date d'édition : 1870
Langue: français
Vendeur : Librairie Alexis Noqué, Paris, France
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
EUR 1 900
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Très bon. Edition originale. HUGO Victor (1802-1885), L.A.S., Hauteville House 15 janvier 1870. 1 page In-8. Lettre de remerciements au sujet d'une page qu'aurait reçu Hugo sur ses écrits. Encore en exil à Hauteville House, période où Hugo a des relations épistolaires nombreuses à l'international, il écrit à ? le 15 janvier 1870, précisant qu'il ne lit pas l'anglais mais qu'on a traduit la page pour lui. Il remercie son destinataire fort chaleureusement. "Je ne sais pas l'anglais, mais l'on m'a traduit la remarquable page que vous avez bien voulu m'envoyer. Votre appréciation élancée et sympathique m'a vivement touché, et je tiens à vous en remercier par mon cordial serrement de main". Signé par l'auteur.
Langue: français
Vendeur : CD Galerie, Paris, France
Manuscrit / Papier ancien
EUR 700
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. Pas de jaquette. Lettre autographe signée. Paris, 3 mai 1878. 1 p. in-8. « Monsieur le maire et cher concitoyen, Je ne serai pas libre et peut-être même pas à Paris, le dimanche 19 mai. C'est pour moi un véritable regret, j'aurais été heureux de vous serrer les mains et de me trouver au milieu de vos honorables concitoyens. Dites-le-leur je vous prie, et veuillez agréer mes sentiments de vive cordialité ».
Date d'édition : 1834
Edition originale Signé
EUR 2 645
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Ajouter au panierPas de couverture. - Paris s.d. (ca 1834), 12x18,5cm, 1 page. - Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à son ami H. de Cambier, 20 lignes écrites à l'encre noire sur un bifeuillet, adresse autographe au verso du dernier feuillet. Superbe lettre probablement inédite de Victor Hugo invitant son correspondant aux fameuses soirées du Cénacle des Romantiques à l'Arsenal, véritable intitution littéraire sous la Monarchie de Juillet. "Ce samedi 6, j'ai remarqué l'autre soir, Monsieur; que vous disiez, avec quelques accent de regret n'avoir pas de bal pour dimanche (demain.) Or, je viens de m'arranger à mon corps-de-garde de manière à être libre demain de neuf heures à minuit (je n'ai pu malheureusement obtenir plus de six heures) et j'en profite pour mener ma femme à une petite sauterie en mascarade chez Nodier. Si vous voulez venir avec nous, nous en serions charmés et Nodier aussi. Il faudrait pour cela vous trouver chez moi à neuf heures, heure à laquelle j'y rentrerai moi-même - Répondez-moi ce mat., et croyez à toute mon amitié. V.r Hugo." Dans le salon de la bibliothèque de l'Arsenal, dont il est le conservateur en chef depuis 1824, Charles Nodier accueille chaque dimanche soir toute l'élite littéraire et artistique durant les dernières années de la Restauration et les premières années de la Monarchie de Juillet. Hormis Hugo qui était l'un des invités les plus assidus, et plus tardivement, Musset, Dumas et Balzac, on y trouvait "les représentants de tous les métiers du livre - depuis la conception, par l'illustration, la publication, jusqu'à la critique [.] dans une atmosphère amicale et conviviale" (Marta Sukiennicka). Ayant réussi à se soustraire aux obligations qu'il qualifie avec humour de "corps de garde", Hugo invite ici son correspondant à un bal masqué lors de ces fameux dimanche. Loin de n'être qu'un lieu de divertissement, ce salon du "cénacle de l'Arsenal" fut un des hauts lieux du romantisme. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].
Vendeur : Librairie Les Fleurs du mal, Nîmes, France
Manuscrit / Papier ancien
EUR 760
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Très bon. Lettre autographe signée datée du 27 Mars 1834 à Paris (adresse et marque postale) adressée à Louis Noël (1807-1875) Poète, avocat, régent de philosophie à Saint-Omer et ami de Victor Hugo avec lequel il a entretenu une correspondance sur plusieurs années. "Vous avez raison de compter sur mon coeur et de vous défier de mes yeux. Je pense bien souvent à vous quoique je ne vous (.). IL est vrai que , fussiez vous à Paris mes yeux ne me permettraient davantage de vous voir. Adieu. A bientôt. (.) J'aurais bien de la joie à vous serrer la main. Victor H.".
Date d'édition : 1871
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
EUR 20 700
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Ajouter au panierPas de couverture. - Mardi 7 novembre [1871], 13,3x20,8cm, 2 pages sur un feuillet double. - | « Pour qu'enfin justice soit rendue à la femme » |* « Mardi 7 novembre [1871] Monsieur, on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. Vous avez raison de compter sur moi pour affirmer l'avenir de la femme. Dès 1849, dans l'Assemblée nationale, je faisais éclater de rire la majorité réactionnaire en déclarant que le droit de l'homme avait pour corollaires le droit de la femme et le droit de l'enfant. En 1853, à Jersey, dans l'exil, j'ai fait la même déclaration sur la tombe d'une proscrite, Louise Julien, mais cette fois on n'a pas ri, on a pleuré. Cet effort pour qu'enfin justice soit rendue à la femme, je l'ai renouvelé dans les Misérables, je l'ai renouvelé dans le Congrès de Lausanne, et je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer. J'ajoute que tout mon théâtre tend à la dignification de la femme. Mon plaidoyer pour la femme est, vous le voyez, ancien et persévérant, et n'a pas eu de solution de continuité. L'équilibre entre le droit de l'homme et le droit de la femme est une des conditions de la stabilité sociale. Cet équilibre se fera. Vous avez donc bien fait de vous mettre sous la protection de ce mot suprême : l'Avenir. Je suis, Monsieur, avec ceux qui comme vous veulent le progrès, rien que le progrès, tout le progrès. Je vous serre la main. Victor Hugo » Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Léon Richer, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier à lettre bordé de noir. Pliures transversales inhérentes à la mise sous pli. Une déchirure centrale sans manque à la jonction des deux feuillets. Cette lettre a été retranscrite dans les uvres complètes de Victor Hugo (Ollendorff, 1905). Le manuscrit est présenté dans une chemise en demi maroquin bleu, plats de papier coquille, étui bordé de maroquin bleu, ensemble signé A. T. Boichot. *** Superbe et importante lettre, profondément humaniste, syncrétique des combats de Victor Hugo contre la peine de mort et pour le progrès social et féminin adressée à Léon Richer, l'un des premiers hommes militants féministes, qualifié par Hubertine Auclert de « père du féminisme » puis considéré par Simone de Beauvoir comme son « véritable fondateur ». HUGO L'ABOLITIONNISTE Si cette lettre se concentre essentiellement sur la question de la défense des droits de femmes, c'est par la peine de mort qu'elle commence : « on m'a demandé d'urgence mon intervention pour les condamnés à mort. L'accomplissement de ce devoir a retardé ma réponse à votre excellente lettre. » En ce lendemain de la Commune, les pages d'octobre 1871 des Choses vues sont effectivement constellées de noms de personnalités auxquelles le « poète national » apporta son soutien, notamment à Gustave Maroteau, poète et fondateur du Père Duchesne, « condamné à mort pour fait de presse ! » (Choses vues, 3 octobre 1871), puis à « Louise Michel en prison à Versailles et en danger de condamnation à mort » (ibid., 5 octobre 1871). Les « interventions » éparses menées par Hugo au fil des mois aboutiront finalement à une éloquente tribune à la tête du Rappel du 1er novembre 1871 (« je viens de le renouveler encore dans ma lettre au Rappel que vous voulez bien me citer ») dans laquelle il appellera - avec toute l'éloquence qui lui est propre et à grand renfort d'exemples historiques - à l'amnistie des communards. Il s'agit de l'un de ses plus importants combats politiques. LE FÉMINISME EST UN HUMANISME Un des autres grands engagements d'Hugo concerne l'émancipation féminine et la lutte pour l'égalité entre les sexes : dans un Second Empire patriarcal, il fut l'une des rares voix masculines à s'insurger contre l'état d'infériorité où le Code civil plaçait les femmes. C'est d'ailleurs ce qu'il réaffirme dans la lettre que nous proposons et dans laquelle il.
EUR 1 500
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. Victor HUGO (1802 - 1885), écrivain français Lettre autographe signée au directeur du théâtre français, Armand-François Jouslin de La Salle. Sans lieu ni date. Ce mercredi 4h [Paris, 1836] ; 3 pages in-8°. Nom du correspondant en quatrième page. Petit trou de corrosion d'encre de 5ml sans perte de mot Lettre à propos de la reprise d'Angelo, dont Victor Hugo critique l'interruption des représentations : « Vous m'aviez promis, mon cher directeur, trois représentations cette semaine et j'y avais droit. Je vois qu'il faut que je me résigne à n'en avoir que deux. Il faut croire que j'ai bien du malheur et que notre seigneur Don Juan d'Autriche a bien du bonheur. Il me semble qu'on aurait bien pu laisser Angelo reprendre et continuer paisiblement, il avait attendu tout l'hiver assez patiemment. Le succès est visible, mais vous savez comme moi que tout succès peut être tué par des interruptions de ce genre. Je ne crois pas cependant que la Comédie française ait intérêt à m'éloigner tout à fait de lui redonner d'autres pièces. Je vous recommande donc mes intérêts qui sont bien aussi ceux du théâtre. Vous savez que rien n'est perdu avec moi et que le jour venu on me retrouve une fidèle mémoire des bons comme des mauvais offices. Or, j'attache un prix extrême à ce que les représentations d'Angelo, si longtemps arrêtées, continuent avec la suite qu'elles doivent avoir. Votre ami Victor Hugo. J'ai encore la même plainte que l'autre fois à faire de l'affiche d'aujourd'hui. Voyez. » La comédie en cinq actes Don Juan d'Autriche de Casimir Delavigne a été créée au Théâtre Français en octobre 1835. Signé par l'auteur.
EUR 1 400
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. Lettre autographe signée « V.H. » à un ami. 19 octobre (1865) ; 2 pages in-12° sur papier bleu, adresse en 4ème page. Petit trou de corrosion d'encre de 5ml avec perte d'un mot. Belle lettre du poète qui évoque tour à tour l'affaire d'une usurpation de son identité, son uvre, le mariage de son fils Charles : « Votre sens du droit ne vous a pas trompé. Ce monsieur quelconque ne m'est point parent, et veut exploiter mon nom. Je n'ai eu aucun frère s'appelant Léopold. L'aîné s'appelait Abel et le second Eugène. Ce que vous me dites sur une autre question est juste aussi, et révèle votre sentiment profond de l'art. Pourtant réfléchissez. B. appartient à l'art, et à l'art vrai. C'est un poëte. De là l'exception que je demande pour lui, et sur laquelle j'insiste. Comme je l'ai écrit à M. L., B. est de l'anthologie. Je vous confie tout cela. J'écris in haste. Ce que vous me dites des Ch. Des R. et des B. [Chansons des rues et des bois, recueil de poèmes publié en 1865 en Belgique puis l'année d'après en France] me charme. Vous êtes un esprit délicat en même temps qu'un ferme et bon cur. Nous avons marié hier Charles [mariage de son fils Charles Hugo le 17 octobre avec Alice Lehaene]. Mes vux de bonheur vont de vous à lui () » Victor Hugo en exil garde une activité littéraire prolifique. Il publie en 1862 « Les Misérables » et en 1865 son recueil de poèmes « Chansons des rues et des bois ». Signé par l'auteur.
Date d'édition : 1840
Manuscrit / Papier ancien Edition originale Signé
EUR 1 380
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Ajouter au panierPas de couverture. - s.l. 1er août [1840], 13,4x21,4cm, une page sur un double feuillet. - Lettre autographe signée de Victor Hugo adressée à Zoé du Vidal de Montferrier, épouse du Pierre-Alexandre Louis, médecin de la famille Hugo. Une page rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier bleu clair portant le cachet à froid de la ville de Bath. Pliures transversales inhérentes à l'envoi, un infime manque angulaire et deux déchirures au niveau de la pliure du second feuillet, sans gravité. Nous n'avons pas trouvé trace de cette lettre annonçant la nomination de M. Bazin au poste de "professeur titulaire" dans la correspondance de Victor Hugo. [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].
Date d'édition : 1851
Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France
Membre d'association : ILAB
Manuscrit / Papier ancien Signé
EUR 9 500
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. HUGO, Victor (1802-1885) Lettre autographe signée "Victor H" à Joséphine Trébuchet Bruxelles, le 19 décembre [1851], 1 page in-8 sur double feuillet Traces de pliures dues à l'envoi d'origine Vibrante et précieuse lettre de Victor Hugo rédigée aux premières heures de son exil depuis Bruxelles, 17 jours après le coup d'état de Napoléon III "Bruxelles 19 Xbre Ma femme me dit toutes vos charmantes bontés, chère cousine, comment vous remercier. Hélas ! je n'ai plus le bras long, sans quoi, je vous embrasserais de Bruxelles à Paris. Dites à mon cher et bon cousin que mon cur est plein de lui. J'ai lutté pour le droit, pour le vrai, pour le juste, pour le peuple, pour la France, contre le crime sous toutes ses formes, depuis la trahison jusqu'à l'atrocité. Nous avons succombé, mais vaillamment et fièrement, et l'avenir est à nous. Dieu soit loué toujours ! Je vous baise les mains, ma cousine. Victor H. Embrassez ma chère fille pour moi." Dès le coup d'état du 2 décembre 1851 par Napoléon III, Victor Hugo est recherché pour son opposition à l'Empereur et pour avoir tenté, en vain, d'organiser la résistance en soulevant les masses populaires parisiennes. 25,000 francs de récompense sont promis à qui le capturera. Le 11 décembre, Hugo, muni d'un faux passeport, quitte Paris vers Bruxelles par le train de 20h; sous le nom de Jacques-Firmin Lanvin. Il est seul. Le même jour que notre lettre, le 19 décembre, Hugo écrit à Paul Meurice : "Si nous pouvions coloniser un petit coin de terre libre ! L'exil ne serait plus l'exil. Je fais ce rêve." Ce petit coin de terre libre sera d'abord l'île anglo-normande de Jersey, puis celle de Guernesey ou il s'installe dès 1855. L'exil hugolien s'étirera sur près de 20 années. A la capitulation de Napoléon III suite au cuisant échec de l'armée française à Sedan le 1er septembre 1870, Victor Hugo rentre en France le 5 du même mois et prononce ces mots qui resteront dans l'histoire : "Citoyen, j'avais dis : Le jour où la République rentrera, je rentrerai. Me voici. [] Défendre Paris, garder Paris. Sauver Paris, c'est plus que sauver la France, c'est sauver le monde. Paris est le centre même de l'humanité. Paris est la ville sacrée. Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain. [] Serrons-nous tous autour de la République en face de l'invasion et soyons frères. Nous vaincrons. C'est par la fraternité qu'on sauve la liberté". Signé par l'auteur.
Date d'édition : 1870
Vendeur : Le Manuscrit Français, Versailles, France
Membre d'association : ILAB
Manuscrit / Papier ancien Signé
EUR 6 000
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. HUGO, Victor (1802-1885) Lettre autographe signée "Victor Hugo" à un critique 28 janvier [1870], H[auteville] H[ouse], [Guernesey], 1 p. in-4 Petite déchirure centrale sur la pliure en marge droite Magnifique lettre inédite sur la réception critique de ses uvres et sa façon de les accomplir "Que vous êtes heureux d'être jeune ! Vous sauriez que mes anciennes uvres, acceptées par vous avec une grâce si cordiale, ont été exactement accueillies comme les dernières, vive adhésion d'un côté, violents sifflets de l'autre. [Hyppolyte] Rolle, [Gustave] Planche, [Charles] Nisard etc. huaient ; Ste-Beuve et [Théophile] Gautier applaudissaient. Ste-Beuve plus tard a été ennemi, mais il paraît qu'il irait redevenir presque ami. Haine et sympathie, c'est ma vie. Vous allez voir ces jours-ci le même phénomène se reproduire autour de Lucrèce Borgia. Cela tient peut-être à ce que je suis entier. Ce qui me fait commettre des viols. Si ces viols ont fécondé, l'avenir me donnera raison. Je dédie, comme Eschyle, mes uvres au Temps. EN attendant, j'aime votre esprit délicat et votre talent vigoureux ; le côté robuste l'emportera, et vous dominerez la critique, que Sainte-Beuve a seulement fouillée. Mieux vaut bâtir sur la cime que faire des excavations à la base. Et je vous écris tout ceci pour vous dire, mon cher et charmant confrère, qu'une bonne parole de vous me va au cur ; et je vous en remercie par mon meilleur serrement de main Victor Hugo" Lucrèce Borgia est une pièce écrite par Victor Hugo en 1832 et représentée au théâtre de la Porte-Saint-Martin le 2 février 1833. L'uvre remporte un grand succès au point que Donizetti en tire un opéra cette même année. Lors d'une lecture privée à ses connaissances, le dramaturge rencontre pour la première fois Juliette Drouet. Lucrèce Borgia sera, comme Hugo le précise dans cette lettre, rejoué le 2 février 1870, toujours au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Hugo parle longuement de Sainte-Beuve car ce dernier, éminent critique littéraire et représentant du Romantisme (notons que les deux hommes entretiendront des relations jalonnées d'admiration et de rancurs), devait mourir 3 mois plus tôt, le 13 octobre 1869. La dédicace d'Eschyle au Temps est une citation de la préface des Burgraves (drame historique de Victor Hugo représenté pour la première fois à la Comédie Française le 7 mars 1843). Signé par l'auteur.
Manuscrit / Papier ancien Signé
EUR 2 800
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Ajouter au panierPas de couverture. Etat : Bon. Victor HUGO (1802 - 1885), écrivain français Lettre autographe signée au politique et académicien Narcisse-Achille comte de Salvandy. 5 juin (1841) ; 1 page in-8°, adresse au dos. Victor Hugo accepte, à contre cur, de corriger son discours de réception à l'Académie française suite au vif mécontentement de Louis-Philippe qui n'a pas apprécié d'avoir été qualifié, dans son discours public du 3 juin, d'« aide de camp de Dumouriez ». Il doit revoir sa copie à l'impression du texte en reformulant sa phrase par « lieutenant de Dumouriez et de Kellermann » aux victoires de Valmy et de Jemmapes : « Ce que le roi désire sera fait, mon cher confrère. Les biographies sont formelles, mais j'aime mieux croire le roi que ses biographies. Je mettrai donc lieutenant de Kellerman, et je ne prononcerai plus le nom de Dumouriez. J'envoie immédiatement le discours chez Didot. Je viens de relire le vôtre dans les Débats [réponse de Salvandy au discours de réception de Hugo en séance publique du 5 juin], et je suis heureux de vous dire que si, comme homme, dans ce qui est probablement mes illusions, il me froisse peut-être un peu, comme écriture, il me charme. Je vous serre la main. Offrez, je vous prie, à Madame de Salvandy, dont les bontés gracieuses me laissent à jamais prisonniers, mes hommages les plus avérées et les plus respectueuses » Victor Hugo candidat malheureux en 1836 est enfin élu au rang d'Immortel le 7 janvier 1841 par 17 voix, au fauteuil n° 14, succèdant à Népomucène Lemercier. Il est reçu le 3 juin par le comte Narcisse-Achille de Salvandy. Son discours de réception dans le grand hémicycle du palais Mazarin est plus politique que littéraire, motivé par une ambition de servir son pays dans une grande fonction. Mais les immortels ne l'entendent pas de cette oreille et la réponse au discours de l'académicien Salvandy ne se fait pas attendre en le remettant sèchement à sa place d'écrivain. Hugo apprend que Béranger s'est aussi étonné de son discours : « Je trouve bizarre que Victor Hugo entre à l'Académie pour se poser en homme politique et même futur ministre. C'est une maladie qui gagne ». Signé par l'auteur.
Date d'édition : 1856
Edition originale Signé
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Ajouter au panierPas de couverture. - Hauteville House 11 et 13 mai 1856, 14x21,5cm, une feuille. - Lettre autographe signée de Victor Hugo datée du 13 mai 1856 à la suite d'une lettre inédite de Madame Victor Hugo à Madame David d'Angers datée du 11 mai. 4 pages sur un feuillet remplié à filigrane "Barbet Smith Street Guernesey". Publiée dans Correspondance de Victor Hugo, Paris, année 1856, p. 246 Dans cette lettre imprégnée des apparitions et spectres qui hantent les Contemplations récemment publiées, Victor Hugo s'adresse à la veuve de son grand ami le sculpteur David d'Angers, fervent républicain et artiste particulièrement admiré des romantiques. En pleine crise mystique, Hugo parle à l'ombre du sculpteur à qui il dédia de sublimes poèmes dans Les feuilles d'automne ainsi que Les rayons et les ombres et réclame auprès de sa veuve son portrait favori, un buste en marbre jadis sculpté par David d'Angers. Après l'expulsion des proscrits de l'île de Jersey, Victor Hugo fait l'achat d'Hauteville House grâce au succès des Contemplations et apprend avec tristesse la disparition d'un ami cher. Il écrit à la veuve du sculpteur sur le même feuillet que sa femme Adèle, également liée avec la famille de David d'Angers, créateur d'un médaillon à son effigie : « Vous êtes la veuve de notre grand David d'Angers, et vous êtes sa digne veuve comme vous avez été sa digne femme ». Le sculpteur de renom s'était déjà lié au premier salon romantique de Nodier à l'Arsenal et fréquentait presque quotidiennement Hugo à la fin des années 1820 dans l'ambiance bonapartiste et bon enfant de la rue Notre-Dame des Champs, en compagnie des frères Devéria, Sainte-Beuve, Balzac, Nanteuil et Delacroix. En 1828, l'écrivain avait posé avec bonheur dans l'atelier de David d'Angers rue de Fleurus, pour un médaillon puis un buste qui avaient été suivis de deux sublimes poèmes célébrant le talent du sculpteur dans Les Feuilles d'Automne et Les rayons et les ombres. De tous ses portraits pourtant nombreux, il chérissait plus que tout autre son buste de marbre signé David d'Angers et n'hésite pas à le réclamer à sa veuve : « Avant peu, peut-être, madame, ma famille vous demandera de lui rendre ce buste qui est ma figure, ce qui est peu de chose, mais qui est un chef-d'uvre de David, ce qui est tout. C'est lui encore plus que moi, et c'est pour cela que nous voulons l'avoir parmi nous ». De ces séances de pose avec le sculpteur naquirent de fructueuses conversations esthétiques et politiques où s'était affirmée leur aversion commune pour la peine de mort. Ils assistèrent au ferrement des galériens qui rejoignaient Toulon depuis Paris, décrit par Hugo dans deux chapitres du Dernier jour d'un condamné. Victime de l'exil comme Hugo, David d'Angers était rentré à Paris avant de rejoindre le monde des morts : « Mon exil est comme voisin de son tombeau, et je vois distinctement sa grande âme hors de ce monde, comme je vois sa grande vie dans l'histoire sévère de notre temps ». La « grande vie » de David d'Angers fut consacrée à façonner les effigies des hommes illustres, par un subtil équilibre de ressemblance et d'idéalisation. Le sculpteur prend finalement place dans le panthéon personnel de Victor Hugo, lui qui avait orné le fronton du véritable Panthéon des grands hommes où repose aujourd'hui l'écrivain : « David est aujourd'hui une figure de mémoire, une renommée de marbre, un habitant du piédestal après en avoir été l'ouvrier. Aujourd'hui, la mort a sacré l'homme et le statuaire est statue. L'ombre qu'il jette sur vous, madame, donne à votre vie la forme de la gloire ». C'était en effet à l'ombre des grands hommes qu'Hugo vécut son exil à Jersey, loin du tumulte de la capitale et dans le silence ponctué par les embruns frappant les carreaux. Hugo s'était plongé dans l'occulte et parlait aux disparus : « David est une des ombres auxquelles je parle le plus souvent, ombre moi-même », déclare-t-il, rappelant le poème final des Contemplations, « Ce que dit la bouche d'ombre », dicté au poète grâce.