manuscrit autographe signé article presse de jean fayard (1 résultats)

Couverture souple. Etat : Très bon. Edition originale. Jean Fayard, « Leçons d'un attentat », manuscrit autographe signé d'un article de presse sur l'attentat du 12 avril 1928 contre le Roi d'Italie Victor-Emmanuel III, à Milan, publié dans le journal L'Avenir-L'éclair d'Émile Buré / Léon Treich, à qui ces pages sont adressées, le 20 avril 1928, 3 grandes pages numérotées, 3 f., nombreuses corrections et ratures, 36x22,5cm. Intéressant article qui, au-delà du récit de l'événement politique qui a vu le roi d'Italie, Victor-Emmanuel III, visé par un attentat à la dynamite qui fit une vingtaine de morts civils et militaires à l'occasion de la 8e édition de la Foire de Milan, resitue la figure du roi en Italie et son rapport complaisant au gouvernement fasciste du duce Mussolini : « le régime fasciste n'est donc pas un régime insurrectionnel quelconque. Il veut être l'expression du régime monarchique italien, c'est-à-dire un gouvernement stable et régulier [] le roi est implicitement d'accord avec son ministre sur tous les points ». * ** Jean Fayard, né le 24 janvier 1902 dans le 16e arrondissement de Paris et mort dans le 13e arrondissement de Paris le 26 septembre 1978, est un écrivain et journaliste français, lauréat du prix Goncourt en 1931. Il a également été le directeur des éditions Fayard. Jean Fayard est le petit-fils du fondateur des éditions Fayard et le frère ainé d'Yvonne Fayard. En décembre 1931, il obtient le prix Goncourt pour son roman Mal d'amour publié chez Fayard. Édité par son propre père, Joseph-Arthème Fayard, personnalité influente du monde de la presse, ce prix déclenche une polémique : le favori, Vol de nuit d'Antoine de Saint-Exupéry, doit se contenter du prix Fémina. À la mort de son père, en 1936, Jean Fayard reprend la tête de la maison d'édition familiale. Cette année-là il décide de vendre Je suis partout, un hebdomadaire fondé par son père en 1930, à ses rédacteurs (dont Charles Lesca). En juillet 1940, il est présent à Londres et participe à l'élaboration de la première publication de la France libre, le journal Quatorze juillet, mais dès la fin du mois, il retourne en France et retravaille dans sa maison d'éditions qui fait notamment paraitre le journal Candide. Signé par l'auteur.